Voyez-vous, si le commentaire politique « à l’ancienne » se trouve démagnétisé depuis l’élection de Macron, c’est que nous sommes en face d’un pouvoir dont la porte de sortie n’est plus le débat démocratique, mais au contraire la fuite vers le durcissement autoritaire. Un pouvoir pour lequel la société n’est pas un partenaire mais un « soumis », sinon plus un adversaire, mais un ennemi.
Il y a pour l’expliquer un contexte français, où la part des citoyens la plus âpre au gain, celle à la mentalité la plus étroite, a pu fusionner avec les gros intérêts dans un moment électoral confus.
Et il y a un contexte international. La crise des ressources et le temps qui se rétrécit vers l’abîme écologique pousse le monde vers les dérives totalitaires, qui ne sont que la manifestation dans l’Etat du triomphe de l’égoïsme dans la cité.